Une installation choc de Samuel Nirelep en hommage à Thierry Brasseleur, à Petit-Bourg

Le conducteur qui a provoqué un suraccident, dans la nuit du 1er au 2 octobre, à la Jaille, était au volant sous l’emprise d’alcool. Thierry Brasseleur, agent de Routes de Guadeloupe, a été tué, ce jour-là. Pour lui rendre hommage, Samuel Nirelep a érigé un étrange totem.

Une installation éphémère a été érigée sur la route nationale 1, à Arnouville Petit-Bourg, au niveau de la bretelle d’accès à la section Daubin. Elle trône sur place depuis le vendredi 14 octobre 2022. Une voiture accidentée, dont la tôle est entièrement froissée, a donc été placée sur un promontoire original, à savoir un conteneur posé à la verticale. Sur les portières latérales du véhicule, un panneau “alcool interdit” a été fixé.

Sculpture éphémère en hommage à Thierry Brasseleur, à Arnouville.

Sculpture éphémère en hommage à Thierry Brasseleur, à Arnouville.



©Olivier Duflo

Cette sculpture est signée Samuel Nirelep qui, au sein de sa société “Street Jam”, s’est spécialisé dans le marketing de rue. Il a souhaité ainsi rendre hommage à son ami Thierry Brasseleur, l’agent de Routes de Guadeloupe qui a été mortellement fauché, alors qu’il était en service sur la Route nationale 1, à la Jaille Baie-Mahault, dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 octobre 2022.

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Cette installation restera sur pace jusqu’au 29 octobre prochain.

Ce n’est pas la première fois que Samuel Nirelep contribue à une action de prévention routière.
Son style est plutôt provoquant, puisqu’il cherche à marquer les esprits.
Précédemment, il avait participé à la campagne “La vitesse ou la vie ? Choisis !”, lors de laquelle une voiture avait été placée sur le toit, avec un mannequin couvert d’un drap blanc. Il y a aussi eu “Vous pouvez accélérer, il reste aussi quelques places au cimetière”, slogan inscrit sur un camion porte-voitures, qui ne transportait que des fauteuils roulants.

Sculpture éphémère en hommage à Thierry Brasseleur, à Arnouville.

Sculpture éphémère en hommage à Thierry Brasseleur, à Arnouville.



©Olivier Duflo