Marcher ou courir pour de grandes causes

La drépanocytose d’un côté et l’inclusion des personnes malvoyantes ou aveugles de l’autre : deux parcours sportifs ont été proposés aux Guadeloupéens, ce dimanche, pour défendre de grandes causes. Les participants ont répondu présents en nombre.

Deux évènements sportifs étaient organisés, ce dimanche 16 octobre 2022, afin de sensibiliser la population à deux thématiques de santé publique : la drépanocytose d’une part et les troubles de la vue par ailleurs.

Sur ces deux évènements confondus, près de 1500 personnes ont pratiqué une activité sportive, ce jour, en bonne compagnie.
Il y a donc du bon à œuvrer pour de grandes causes !

La règle, à Petit-Pérou, aux Abymes, aujourd’hui, étaient d’être vêtu de blanc, pour marcher (ou courir) sur un peu plus de 7 kilomètres, afin de se mobiliser contre la Drépanocytose.

Cette maladie génétique est la plus répandue, sur la planète. Héréditaire, elle est considérée comme grave puisque potentiellement invalidante, voire mortelle. Elle concerne 5 millions de personnes sur le globe, dont 20.000 en France. Pourtant, elle est encore plutôt méconnue, par le grand public. D’où la nécessité d’organiser des évènements pluriels, afin d’en parler et de vulgariser ce thème :

Oui, c’est important, parce que tout le monde se sent concerné. Quand on organise ce genre de marche, tout le monde a envie de participer de de donner son aide aux drépanocytaires.

Emmanuelle Moutoumalaya, vice-présidente de « Guadeloupe Espoir Drépanocytose »

Emmanuelle Moutoumalaya, vice-présidente de « Guadeloupe Espoir Drépanocytose »



©Eddy Golabkan et Olivier Duflo – Guadeloupe La 1ère

Après la phase d’échauffement et d’étirement collectifs, les sportifs se sont élancés. C’est Gaël Laumuno qui s’est distingué, en réalisant un temps proche des 25 minutes, loin devant les autres participants.

Dès qu’il y a des causes comme ça, on n’est pas épargné. On est jeune, demi jeune, on se croit à l’écart de tout, mais quand ça nous atteint, on voit tous les traitements qu’on doit subir. Donc je tiens toujours à marquer le coup, sur des compétitions comme ça.

Gaël Laumuno, vainqueur de l’épreuve

Gaël Laumuno, vainqueur de l’épreuve



©Eddy Golabkan et Olivier Duflo – Guadeloupe La 1ère

Un état d’esprit partagé avec l’ensemble des 500 marcheurs du jour, enfants comme adultes, qu’ils soient valides ou en fauteuil roulant. Tous veulent faire entendre la voix des drépanocytaires :

J’ai vu effectivement des participants en fauteuil roulant, des enfants. C’est une belle réussite

Isabelle Boutin, chargée de communication à « Drépano Doubout »

Isabelle Boutin, chargée de communication à « Drépano Doubout »



©Eddy Golabkan et Olivier Duflo – Guadeloupe La 1ère

A l’issue de l’épreuve sportive, un village santé et bien-être a été organisé. Il comprenait un stand d’information et de sensibilisation, des étals de vente de produits locaux, des animations pour toute la famille, un stand de massage, des ateliers pour enfants et, bien sûr, des ateliers santé.

L’édition 2022 de la Jogger’s, comme les années précédentes, a mis en relief le bien vivre ensemble, avec une attention particulière, cette fois, pour les personnes en situation de handicap, les malvoyants et les aveugles.

L’association “Conseil’s Sport Événements“, à l’initiative de ce rendez-vous, l’a organisé en partenariat avec l’Union des Aveugles de la Guadeloupe (UDAG), qui bénéficiera de l’intégralité des fonds d’inscription récoltés.

Les participants à la course à pied et à la marche santé ont réalisé le parcours de 5 kilomètres, entre Pointe-à-Pitre et les Abymes, qu’ils soient chevronnés ou non ; parmi eux il y avait donc des personnes souffrant de déficience visuelle.
Ils étaient plus de 1000 à prendre part à cette Jogger’s.

La Jogger 2022 – 16/10/2022.



©Gessy Blanquet – Guadeloupe La 1ère