L’indigo, matière produite en Guadeloupe au XVIIe siècle

La couleur indigo a été découverte en Inde et rapportée par les Européens, l’indigotier s’est adapté sans difficultés aux régions tropicales et fait partie intégrante du patrimoine caribéen. En 1635, les premières installations d’indigoteries sont établies en Guadeloupe, un site jugé propice à la production.

L’indigo est un pigment bleue, produit à partir d’un arbrisseau tinctoriale nommé indigotier. Les plants sont parmi les premiers à être introduis aux Antilles. En Guadeloupe, les installations sont recensées à partir de 1990 grâce des expéditions diligentées par X.Rousseau et Y.Vragar.

La Guadeloupe fait ses premiers pas dans l’industrie de la couleur

Au XVIIe et XVIIIe siècle, l’île de Marie-Galante fût longtemps le théâtre de conflits entre colons anglais, français et hollandais. C’est après la chute du prix du tabac que cette matière devint la première industrie de couleur installée en Guadeloupe. Au Moyen âge, le prix était excessivement couteux en raison des conditions d’approvisionnement majoritairement contraignantes et les distances entre le point de relève et l’usine trop long. Les espagnols ont été les premiers colons à en produire. Ils introduisent la production pour la première fois dans le Nouveau Monde précisément en Hispaniola vers la fin du XVIIe siècle.

La Guadeloupe, une terre propice à la culture de l’indigotier

Deux éléments sont utiles à la production: l’eau et l’indigotier. Les sols possèdent des propriétés favorables au bon développement des plants de culture. En marge du climat chaud et sec, de l’eau en abondance, les expéditions ont relevées plusieurs emplacements où le volume de précipitations par an est très faible. La Grande terre et Marie Galante réunissaient davantage de critères pour implanter le maximum d’indigoteries. La culture de l’indigo nécessite alors moins d’investissements, les conditions climatiques et la grande quantité d’eau douce sont nettement favorable la croissance. Le choix de la Guadeloupe permet de limiter le coût de production et de gagner un temps considérable sur le transport, et obtenir un pigment de qualité et bien sûr d’optimiser les techniques de culture d’indigotier.

Les diverses indigoteries en Guadeloupe

Compte tenu de la fluctuation des ressources disponibles en Guadeloupe, 31 usines sont répertoriées sur l’ile, des décombres ont été découverte en Basse-terre, 6 autres sont dispersées en Grande Terre et 24 autres à Marie Galante.